Assurance vie : comment gagner de l'argent en bourse via les OPCVM Actions ?
La bourse toujours gagnante à long terme : VRAI et FAUX
Le graphique suivant montre l'évolution du CAC 40 GR pour " Growth total Return" sur 30 ans. Le CAC 40 GR correspond au CAC 40 avec tous les dividendes bruts (non imposés) réinvestis. Nous reviendrons sur cette différence très importante qui conduit à une très large surperformance du CAC 40 GR par rapport au CAC 40 classique. Toutefois, l'évolution du CAC 40 GR reste plus fidèle à l'évolution d'un investissement en actions qui fait l'objet de distribution de dividendes; charge alors à l'investisseur de les réinvestir ou pas.
Sur 30 ans, l'évolution de l'indice est largement positive puisqu'il passe de 2152 à 18 166 soit une augmentation de 744% ou une multiplication par 8,44. Toutefois, sur la période plus usuelle d'investissement de 10 ans et comme le montre le tableau suivant qui explicite la performance sur 10 ans de l'indice de 1998 à 2012; il s'agit de clairement éviter d'investir à certaines périodes précédant un krach voire une forte correction.
La performance de l'indice sur 10 ans varie donc considérablement en fonction de la date de départ de l'investissement. Dans le meilleur cas, investissement fin 2011, l'investissement prend 212,32 % soit une multiplication par 3,12 et une performance moyenne de 12% tous les ans. A l'opposé, un investissement débuté fin 2000 aurait conduit à perdre 11,64% même 10 ans après. La Bourse n'est donc pas toujours gagnante sur le long terme. Il faut absolument éviter de commencer à investir en haut de cycle peu de temps avant un krach.
Dans sa proposition de vous guider dans la gestion de vos investissement au sein de votre assurance vie, MonassuranceVie.net vous fera désinvestir à l'approche d'un krach ou d'une forte correction qui est très souvent prévisible. Seule la date exacte du départ d'un krach et son amplitude sont difficile à anticiper. MonassuranceVie.net pourra donc parfois vous proposer de désinvestir les Actions 3 à 6 mois avant une forte baisse. A ce titre, revenons sur les trois grands krachs connus par l'indice depuis 30 ans et la baisse des marchés depuis début 2022.
- le Krach de la bulle internet débuté en septembre 2000. Depuis début 1999 les bourses augmentaient considérablement tous les mois avec l'apparition des sociétés du net qui ont parallèlement conduit à une accélération de la croissance. En conséquence, début 2000, les ratios de valorisation atteignaient déjà des niveaux jamais vu avec un PER (Price Earning Ratio) de 30 sur l'indice CAC 40 et 75 sur le Nasdaq composite. Il était donc sage de sortir des actions au printemps 2000 même si celles-ci allaient encore augmenter de 6 à 10% avant le Krach. Fin mars 2020 l'indice CAC 40 GR était à 8900; il est monté à 9765 au plus haut en Septembre pour chuter à 3973 au plus bas en mars 2003. Nous aurions louper certes une augmentation additionnelle de 9,7% (passage de 8900 à 9765) mais surtout éviter la chute de 60% qui a suivi.
- Le Krach des "subprimes" débuté en Janvier 2008. Pour les personnes avertis travaillant dans la finance de marché; dès l'été 2007, certains fonds de "subprimes" ne sont plus liquides indiquant que ces "subprimes" qui avaient envahi tous les bilans bancaires n'étaient plus négociables faute de nouveaux acheteurs. A l'automne 2007, plusieurs banques ont communiqués avoir des pertes sur ces produits toxiques. Parallèlement, la bourse atteignait de nouveau des plus hauts historiques datant de la bulle internet. Pour un investisseur averti, tous les éléments étaient donc réunis pour désinvestir les actions dès Septembre 2007.
- Le Krach COVID qui débute le 20 Février 2020. Ce krach était également anticipable mais en revanche très peu avant son départ. En effet; à partir de fin Janvier 2020, le virus a déferlé en Italie occasionnant des milliers de morts tout en se diffusant très rapidement; il devenait donc évident que la France allait suivre très peu de temps ensuite induisant la nécessité de mettre en place un confinement. Or, tout confinement allait bloquer totalement l'économie et donc faire chuter les bourses.
- La forte baisse des marchés depuis début 2022. Cette baisse était également fortement prévisible. D'une part, l'année 2021 a été exceptionnelle en bourse avec une augmentation de 28% en un an du CAC 40 directement lié à tout l'argent qui avait été injecté dans l'économie suite à la crise COVID. D'autre part, à partir du dernier trimestre 2021, on a vu apparaître le début d'une augmentation significative de l'inflation +3% en Décembre 2021, du jamais vu depuis 2008 suivi assez naturellement d'une augmentation des taux d'intérêt long terme (10 ans et plus). Ces deux facteurs ont toujours pour effet d'induire une baisse des actions. L'inflation conduit à réduire les marges des entreprises et donc leur résultat et de surcroît, elle est souvent accompagnée d'une hausse des taux courts/directeurs par les banques centrales pour en freiner l'évolution. Or, une hausse des taux courts induit une élévation du coût de l'argent qui freine l'économie. Quant à la hausse des taux longs; elle baisse la valorisation notamment des valeurs dites de croissances dont le prix est calculé comme l'actualisation des résultats futurs. Cette actualisation baisse bien sûr avec la hausse des taux d'intérêts. Perspective à la date d'écriture de ces lignes soit mi-Octobre 2022: la hausse des taux directeurs par les banques centrales pour "casser" l'inflation est loin d'être terminée ce qui va conduire les économies occidentales en récession en 2023 ou à une croissance très anémique (0,5%); aussi, pendant encore 6 à 9 mois; on ne peut que s'attendre à une prolongation de la baisse des marchés.
Pendant ces phases parfois longues de baisse des marchés, comment s'en sortir dans son allocation d'actif au sein de son contrat d'assurance vie ?
Comme indiqué plus haut, en premier lieu, il convient de sortir de ses investissements en unités de compte Actions; pour la plupart des souscripteurs, ceci se traduira par un arbitrage de ces UC vers le fonds euros. Toutefois, MonsassuranceVie.net vous propose dans le chapitre "Trouver sa meilleure assurance vie" des contrats qui permettent d'investir sur la baisse des marchés via des ETF (Exchange traded funds appelés communément Trackers) qui reproduisent la performance inverse des indices. Malheureusement, très peu de contrats proposent à ce jour cette possibilité.
Optimiser ses investissements Actions en assurance vie : ce qu'il faut retenir
Il faut savoir sortir de tous ces investissements Actions à l'approche d'un krach ou d'une forte correction même si on sort du marché avant qu'il n'atteigne ses plus hauts. Une fois sortie, il sera difficile de savoir quand il s'agira de réinvestir; aussi, on réinvestira petit à petit via des arbitrages programmés. A titre d'exemple, si on a 60 000 euros à investir; pendant 6 mois on investira 10 000 Euros chaque mois. Enfin, que faire pendant la baisse ? Grâce aux contrats sélectionnés par MonassuranceVie.net il sera possible d'investir sur la baisse des marchés.
En souscrivant à l'offre de MonassuranceVie.net pour vous accompagner dans la gestion de l'un des contrats sélectionné par notre équipe; tous ces investissements : désinvestissements vous seront recommandés par nos services grâce à notre expertise des marchés.
ETF en Assurance vie: un instrument incontournable
Les ETF (Exchange Traded Funds plus communément appelés Trackers) sont des fonds qui reproduisent la performance d'un indice. Ces indices sont le plus souvent des indices actions mais il peut s'agir d'indices obligataires, monétaires, matière première voire immobilier. Les ETF sont dits fonds passifs à l'opposé des fonds actifs dont le gérant est celui qui choisit les actions (pour un ETF Actions) qui constituent le fonds.
Ces fonds passifs présentent deux avantages par rapport aux fonds actifs.
1er avantage
En premier lieu, les fonds actifs non alternatifs ont tous un indice dit "benchmark" qu'ils doivent essayer de surperformer. Or, d'après nos propres analyses et celles de la SPIVA (acronyme de S&P Indices versus Actives; à savoir Indices S&P versus fonds actifs); le plus souvent, les fonds actifs sous-performent leur indice benchmark qui est en revanche fidèlement reproduit dans sa performance par les ETF qui lui seront associés.
Une étude de la SPIVA datant de fin 2020 conclut qu'à horizon 5 ans; 75% des fonds actifs sous performent leur indice benchmark et ce pourcentage s'élève à 95% sur un horizon de 10 ans.
Deux explications à cette sous performance chronique des fonds actifs. En premier lieu, ces fonds prélèvent des frais annuels de gestion de 1,5 à 3% ce qui au fil des années pèsent de plus en plus sur la performance tandis que les ETF prélèvent des frais de gestion de 0,2 à 0,6%. En second lieu, les trackers ne modifiant pas leur allocation sauf changement exceptionnel dans la composition de l'indice, ils encaissent systématiquement les dividendes des actions composant leur indice; or, à titre d'exemple, en 2021, l'ensemble des actions du CAC 40 ont versé un dividende de 3,5%; pas nécessairement totalement capté par un fonds actif.
2nd avantage
Les ETF sont transparents au sens où il est possible de savoir exactement dans quelles actions ils sont investis et ce dans quelle proportion. Quand on est expert de marché, on peut donc vérifier si on a confiance dans les actions qui le constituent. Pour les indices méconnus, MonassuranceVie.net "challenge" systématiquement cette composition avant de le recommander en investissement. A contrario, il est impossible de connaitre la composition d'un fonds actif dont qui de surcroît peut changer très régulièrement.